lundi 10 mars 2008

Les charmes discrets de la vie conjugale

Il y a quelques jours j’ai terminé mon deuxième Douglas Kennedy – Les charmes discrets de la vie conjugale. Il n’a fait que confirmer mon envie d’en lire d’autres. Un Douglas Kennedy se lit comme on regarde une bonne série américaine. On rentre dedans très facilement et on se laisse bercer par l’intrigue, jusqu’au bout. Je le lis en français et cela ne me dérange aucunement car la traduction est vraiment très bien faite (félicitations à Bernard Cohen au passage).

Nous suivons le destin d’Hannah Buchan des années 70 à nos jours, à travers une Amérique déchirée entre ses aspirations progressistes et ses valeurs conservatrices. Fille de parents intellectuels, Hannah a 20 ans au début des années 70 et choisit de se marier à son petit ami médecin et de fonder une famille plutôt que se mêler à la révolution hippie. Installée dans une petite ville très tranquille du Maine, Hannah mène une vie sociale et conjugale très rangée et monotone. Le hasard lui fait rencontrer un homme qui va la sortir de sa routine quotidienne et qui va la rendre complice d’un délit assez grave. Trente ans plus tard son passé va la rattraper et son petit monde bien protégé va s’écrouler autour d’elle.

J’ai beaucoup aimé ce portrait de femme à travers trente ans de changements culturels et sociaux en Amérique.
Une sorte de Madame Bovary made in USA.

***

A few days ago I’ve finished reading my second Douglas Kennedy’s book – State of the Union. That book strengthened the fact that I want to read more books from this Author.
Kennedy’s books are read like one would watch a season of its favourite series on TV. Easy to get caught in the action and quickly hooked up. I don’t mind reading the translation into French because his translator does an excellent job – congrats to Bernard Cohen.

This is the story of Hannah Buchan from the 70’s to today, through a changing America: from civil rights protests and anti-war marches, sexual liberation and hallucinogenic drugs with conservatives values in the background. Hannah is the daughter of a famous radical professor and a painter. She is 20 years old in the early 70’s and prefers to get married to her doctor boyfriend instead of embracing the age of profound social changes. Once installed in a nowhere corner of Maine, boredom sets in ... until an unforeseen moment of personal rebellion changes everything. Especially as Hannah is forced into breaking the law.
For decades, this one transgression in an otherwise faultless life remains buried. But then, in the charged atmosphere of America after 9/11, her secret comes out and her life goes into freefall.

I truly enjoyed this picture of an American woman through the cultural and social changes of the last 30 years.

4 commentaires:

Catarbor a dit...

oui, il n'était pas mal celui là. j'aime bien D. Kennedy aussi , mais pour moi c'est un peu de la chick lit (enfin je sais pas ce que c'est vraiment la chick lit...)
Comme j'ai fini mon Beauvoir, j'ai repris 'Losing it' (rien ne va plus, en français) et c'est...sympa à lire, mais ce n'est tout de même pas de la grande littérature. ça ne m'empêchera pas d'en lire d'autres, parce que ça détend, mais...je ne trouve pas que c'est le genr d'écrit qui 'reste', une fois lu...

Lost in London a dit...

Non ça ne colle pas bien au neurone, mais c'est bien agréable à lire et tu as envie de connaitre la suite. Comme une bonne série américaine.

Anonyme a dit...

J'avais essayé de le lire en anglais, mais je n'ai pas accroché... problème de style ou de langue? il faudra que je m'y replonge!

Candy a dit...

tiens moi aussi je l'ai commencé il n'y a pas longtemps.. mais je n'y prends pas autant de plaisir qu'avec the dead heart qui était quand même bien barré!
Mais j'aime pas mal sa manière d'écrire, ses "anti-héros", etc