A la recherche d’un livre bien précis que je ne trouve pas, mon regard balaye les tables sur lesquelles sont posées des dizaines de nouveautés poche et folio. J’en ai lu plusieurs, d’autres dont j’ai lu des critiques ou dont je connais l’auteur ne m’attirent absolument pas. Il y a les titres qui ne donnent pas toujours la clef de ce que sera la lecture.
Je feuillette, lis quelques phrases m’éloigne, reviens… Bonne nuit, doux prince est un de ces titres qui éveille chez moi l’envie de lire. Je ne connais pas Pierre Charras, je n’ai rien lu sur lui, pas de critique sur la couverture mais juste ce résumé – Hommage d’un fils à son père disparu d’un enfant à ses parents, le roman de Pierre Charras est bouleversant.
Il est difficile de parler de ce livre sans trop le déflorer. L’amour d’un père pour son fils et d’un fils pour son père, côte à côte et si loin pourtant, de silence. Je me suis assise avec eux sous les arbres et j’ai laissé filer le temps. L’enfance solitaire, la mère amoureuse follement, un père trop humble.
"Je le voyais s’éloigner, la nuque maigre, le crâne chauve, les épaules effondrées. Je n’ai pas bougé. J’aurais dû l’appeler, le serrer dans mes bras, lui dire que j’étais heureux qu’il me fasse cadeau, pour me faciliter la vie de tous les jours, des objets qui lui avaient permis d’être lui. Mais je n’ai pas bougé, je n’ai rien dit. C’est aujourd’hui, tant d’années parès, que je voudrais le rattraper et le prendre contre moi. Comme un cul-de-jatte qui a mal aux jambes, j’ai mal à mon père. C’est ça au fond, notre histoire. Des gestes qui n’ont pas eu lieu. Des mots que j’ai négligé de dire."
J’ai refermé le livre sans larme mais emplie d’une infinie nostalgie.
Il est difficile de parler de ce livre sans trop le déflorer. L’amour d’un père pour son fils et d’un fils pour son père, côte à côte et si loin pourtant, de silence. Je me suis assise avec eux sous les arbres et j’ai laissé filer le temps. L’enfance solitaire, la mère amoureuse follement, un père trop humble.
"Je le voyais s’éloigner, la nuque maigre, le crâne chauve, les épaules effondrées. Je n’ai pas bougé. J’aurais dû l’appeler, le serrer dans mes bras, lui dire que j’étais heureux qu’il me fasse cadeau, pour me faciliter la vie de tous les jours, des objets qui lui avaient permis d’être lui. Mais je n’ai pas bougé, je n’ai rien dit. C’est aujourd’hui, tant d’années parès, que je voudrais le rattraper et le prendre contre moi. Comme un cul-de-jatte qui a mal aux jambes, j’ai mal à mon père. C’est ça au fond, notre histoire. Des gestes qui n’ont pas eu lieu. Des mots que j’ai négligé de dire."
J’ai refermé le livre sans larme mais emplie d’une infinie nostalgie.
1 commentaire:
Rhoo j'ai l'air d'avoir deserte c eblog...mais je vou srassure, Ch'suis la..mais j'ai pas ouvert un bouquin depuis sa creation (ironie du sort non?) En tout cas bienvenue a Valerie. J'ai de la lecture a rattraper ici :)
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