dimanche 10 février 2008

Puisque rien ne dure

J'avais lu d'elle - Le jugement de Léa - histoire d'une femme qui va être jugée pour avoir tué son enfant. J'avais aimé l'écriture, je découvrais grâce à un blogueur cet auteur, et comme à chaque coup de foudre littéraire, l'envie de continuer dans ma découverte.
Venait de sortir - Puisque rien ne dure - chez Stock, la "der de couv" déjà me laissait entrevoir que j'aimerais ce livre.

"Je meurs voilà ce qu'elle m'écrit Vincent je meurs viens me voir viens me voir une dernière fois que je te voie que je te touche que je t'entende viens me revoir Vincent je meurs. Et au bas de la feuille, en tout petit, presque illisible, son prénom, Geneviève, tracé lui aussi au crayon à papier, comme le reste de la lettre, de la même écriture tremblante, défaillante, si ce n'avait pas été ces mots-là on aurait pu croire à l'écriture d'un enfant, on aurait pu sourire, froisser la feuille, la jeter à la poubelle et l'oublier ; mais non, ce n''est pas un enfant, c'est Geneviève qui meurt."

C'est un livre lent comme je les aime, d'un couple défait qui referme, apaisé, l'histoire de leur vie, de leur malheur.
Il y a les silences, les peurs, la douceur de la mort.
C'est un dialogue d'abord solitaire puis accompagné, d'un homme qui a fuit pour survivre, d'une femme qui a fuit pour se retrouver.
En se retrouvant ainsi à l'aube solitaire, ils achèveront ensemble ce qui les a séparés.

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Hélas je ne sais que baragouiner l'anglais, un vague "globish" qui n'aurait pas sa place ici. Pas de traduction donc !

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